Station IV : église paroissiale de la ville
Une affaire de foi ou : Egon et la porte des apôtres
Vous découvrirez ici : ce qui a marqué l'image de la ville de Tulln. Pourquoi douze évêques sont devenus des apôtres dans le langage populaire. Ce qui a révolté le curé. Et comment Egon passait le temps après l'école.
Départ du circuit thématique : gare centrale de Tulln
Distance : 3,6 km
Durée : env. 90 min.
Difficulté : facile - accessible aux personnes handicapées
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Elles mesurent près de cinquante mètres de haut, les deux imposantes tours de l'église paroissiale de Tulln. Dans l'enfance d'Egon, elles marquent l'image de la ville. Les habitants de Tulln doivent pencher la tête en arrière s'ils veulent regarder vers le sommet des tours lors de leur visite dominicale à l'église. Mais la plupart du temps, leur regard s'arrête de toute façon sur les piliers du portail ouest. Ils ont été mis en place vers 1200 et ornés des bustes en pierre de douze évêques de Passau. Des seigneurs sévères qui devaient garantir les droits de l'évêque Wolfger von Erla sur ses biens. Les habitants de Tulln préfèrent en revanche y voir les compagnons de Jésus. Et appellent l'imposant portail ouest leur "porte des apôtres".
Un plan précis.
Egon est rarement présent. Pendant deux ans, un précepteur lui a donné des cours avant qu'il n'entre à l'école primaire. Il est alors difficile de se faire des amis. Il préfère d'ailleurs peindre et dessiner plutôt que de courir après un ballon. C'est pourquoi on le voit plus souvent sur le terrain de la gare que sur la place de l'église. Il y exerce son regard technique sur les énormes locomotives à vapeur et les nouvelles automobiles qui remplacent peu à peu les chars à bœufs et les calèches dans le paysage urbain de Tulln. Des années plus tard, ses carnets de croquis prouvent que derrière chaque œuvre se cache un plan précis. Même si cela ne se voit pas sur de nombreuses photos.
Les réprimandes du curé.
Le père d'Egon compte parmi les notables de la ville et se réclame de la foi catholique. Il est officier supérieur du chemin de fer Franz Josef, une personne respectée en uniforme avec un chapeau à plumes et une épée brillante au côté. Dans cette position sociale, il est d'usage que toute la famille se rende à la messe en tenue dominicale. Pour Egon et sa sœur, le parvis de l'église est un terrain familier. Les enfants de l'école primaire le transforment en terrain de jeu après les cours. Il ne sert donc à rien que le curé indigné envoie une lettre de réclamation à la municipalité de Tulln. Dès qu'il franchit le portail de l'église, les petits rongeurs s'enfuient tout simplement. Et apprécient le jeu avec le danger.
Église paroissiale St. Stephan, vers 1900
Plan d'ensemble
